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1.
Tranquille 03:45
Tranquille, je me baladais dans ma ville dans ma vieille capitale, avec mes copines, il y avait Nicotine, sa frangine THC qui n’arrêtaient pas de m’embrasser Amanite est venue et je l’ai crue quand elle n’a dit qu’on devenait heureux, mignons et tout bleus à force de vivre sur les champignons, ou à chercher Peach dans le donjon Tranquille, je me baladais des plaines aux terrasses, de coins de yuppies à la crasse en me demandant, toujours me démangeait l’idée dans ma p’tite tête à savoir ce soir-là, où je ferais la fête Tranquille. Tranquille, écrasé contre un rempart, je perdais le fil de ma propre histoire Le vent s’est levé, ma chandelle s’est éteinte, les sirènes dans la nuit poursuivaient leur plainte À toujours rêver à de nouvelles amours, on n’embrasse que celles qui aiment les vautours Au début c’est bon, à la longue c’est lourd, c’est bien la nuit durant mais on est seul au petit jour Tranquille. Le groove qui te vient, le groove qui te va, qui donne le rythme à tes pas Tranquille, tu te ballades avec nous, ce beat c’est Troisième aveniou. Tranquille, je chille sur les trottoirs, j’évite les lignes et je cherche des signes Un peu d’espoir, le goût de te revoir, de trouver ta main au bout de mon chemin De toutes les idées qui emplissent mon cerveau, il y a bien celle-là qui me colle à la peau Mais je sais faire le vide, je sors le bide, je calme mon mental et j’oublie mes soucis Tranquille. Tranquille, mes pas, je ne sais pas pourquoi me mènent encore et encore à Limoilou J’ai traversé le pont, salué des amis, sorti de mes pensées, j’ai oublié tout J’ai beau m’exiler, mon cœur bat ici, comme ce beat qui fait avancer tes genoux Les vrais se sont enfuis en emmenant tout, moi ce qu’il me reste : chanter du Jean Leloup Tranquille. Le groove qui te vient, le groove qui te va, qui donne le rythme à tes pas Tranquille, tu te ballades avec nous, ce beat c’est Troisième aveniou. Tranquille, je me baladais dans ma cité tourmenté par cette drôle d’idée Qu’ailleurs, peut-être, il y aurait des étoiles, la chaleur allait naître, j’avais le vent dans les voiles Tranquille.
2.
La 138 03:38
Vous le savez comme j’aime la route/J’ai voulu en voir le bout/Les fesses tassées dans la minivan/De Montréal à Natashquan/La 138. Sortis de l’île de Montréal, voir du pays, voir du rural/Lâchez le WiFi, le cellulaire/Ouvrez vos yeux aux vraies affaires/Les urbains chialent sur Lanaudière/Les Laurentides, c’pas d’la petite bière/À Repentigny, y’a du monde génial/Pis d’la meilleure poutine qu’à Montréal/La 138. Nous voilà enfin en Mauricie/La Batiscan pis les bains de minuit/Le party lève au bord de l’eau/Comme les petits poissons des chenaux/Québec, c’est une ville chaleureuse/La 138, c’est les bars de danseuses/Ensuite pour se confesser/Y’a Ste-Anne-de–Beaupré pour dégriser/La 138. Baie-Ste-Catherine, le traversier/On y a perdu la journée/On se sentait plus trop d’attaque/On a squatté les dunes de Tadoussac/La Côte-Nord nous ouvrait ses bras/La chicoutai, la taïga/Jack Monoloy –Gilles Vigneault nous ment/Y’a pas de bouleaux sur la rivière Mingan/La 138. À Natashquan à l’Échourie/C’était notre meilleur show à vie/On en est revenus grandis/Pis amoureux de notre pays/Vous le savez comme on aime la route/On a voulu en voir le bout/Les fesses tassées dans la minivan/De Montréal à Natashquan/La 138.
3.
Je suis malheureux, je n’arrête pas de boire/Je broie du noir du matin au soir/Je vais finir au fond du fleuve/Je suis tellement seul, c’est à croire/Que mes amis ne veulent plus me voir/Je vais finir au fond du fleuve. Tu dors tout le temps, tu ne travailles plus/Tu perds tes jours à traîner dans la rue/Des femmes patientes, je pense pas que ça pleuve/Dépêche-toi de te prendre en main/Je veux un homme pas un bon à rien/Qui va finir au fond du fleuve. La nuit, je rêve de travailler/Le matin j’arrive pas à me lever/Je vais finir au fond du fleuve/J’arrive en retard aux entrevues/Ils se rendent compte que j’ai bu/Vite une autre bière que je m’abreuve. Tu n’arrives même plus à payer tes dettes/L’Hydro coupé, il fait vraiment frette/Ça donne une idée du fond du fleuve/La dernière fois que t’as essayé/C’est la glace qui t’a empêché/De faire de ta femme une veuve. Je suis malheureux, je n’arrête pas d’boire/Je sens la bière du matin au soir/Je vais finir au fond du fleuve/Je suis tellement seul, c’est à croire/Que même ma blonde veut plus rien savoir/Je vais finir au fond du fleuve.
4.
Slow sexe 03:43
J’ajuste mon flow, je ralentis le tempo/Laisse-moi contempler les courbes de ton dos/Je te veux passive un instant/Aucunement agressive, desserre les dents/Juste de la douceur, sens-tu mes mains?/Comme je t’agrippe toute entière par les reins/Tes hanches se dandinent, tu m’allumes/Sens-tu aussi le feu qui me consume? Slow sexe, slow food, slow sexe, love soul. Remonte tes cheveux, j’adore ça/Ta nuque est un creux où se perdent mes doigts/Je te parcours avec ma bouche/Que tu sois en sueurs ou que tu sortes de la douche/Ça y est tu t’y mets, tu me rends ce que j’te donne/Partager comme je le fait avec personne/Tu es mon égale, ma complice/J’veux toujours te goûter, j’veux jamais qu’ça finisse/Slow sexe, slow love, slow sexe, soul sexe. Je veux ton slow sexe, comme une chanson soul/Et dans ce slow sexe, on échange les rôles/Tu es dominante à tes heures et quand tu griffes, tu sais que j’aime la douleur/Quand tu me mords, je ne bouge pas/Quand je m’adoucis, écoute-moi/Ne manque pas le signe qui te diras/De changer de position, dans nos ébats/ Slow sexe, slow food, slow sexe, love soul. J’aime tes langueurs quand tu es paresseuse/Te surprendre et te sentir curieuse/On a tout notre temps pour s’affoler/Quand on n’en pourra plus, on se laissera aller/ Slow sexe, slow love, slow sexe, soul sexe.
5.
On n’est pas fait pour se comprendre, seulement s’aimer, je n’arrive plus à te suivre/T’en finis plus de me surprendre, mais où tu iras, j’irai, avec toi je me sens vivre/Je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre. Si on n’avait pas cru se rendre, on ne serait jamais partis, mon cœur y a tellement cru/Ça m’arrive de rêver encore que tu reviens dans le décor, ton âme n’est jamais disparue/Je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre. Nous ne sommes jamais arrivés à lâcher prise, laisser aller et faire le saut de la foi/On avait tout pour s’aimer mais tellement peur d’échouer qu’on ne s’est jamais donné le choix/Je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre, je n’arrive plus à te suivre.
6.
Montréal 03:12
Montréal, le crépuscule te dévoile/Ton béton coule, comme tes soirées d’ivresse/Et courent les foules, ta musique les caresse/Chanter dans le métro/Jusqu’au 450 /Même aller jouer à Laval/Dire que j’suis du plateau/Vêtu comme un bobo/Déclarer mon amour pour Anne Dorval. Montréal, je sens ton rythme qui m’avale/Ton béton coule, comme tes soirées d’ivresse/Et courent les foules, ta musique les caresse/Tripoter tes bas-fonds/Rouler dans tes bouchons/Fumer un joint sur le mont Royal/Jamais trouver l’temps long/Boire jusqu’à toucher le fond/Je veux goûter tes plaisirs sales. Montréal, donne-moi ta nuit j’te ferai pas mal/Ton béton coule, comme tes soirées d’ivresse/Et courent les foules, ta musique les caresse/Traîner dans le Vieux-Port/Oublier qu’j’ai un char/Essayer d’pas faire trop régional/J’vais même rouler mes « R »/N’importe quoi pour te plaire/Tu es belle comme une capitale.
7.
Painkiller 03:35
La douleur, depuis mon enfance, painkiller, c’est ma dépendance/Donne-moi des pilules bleues, donne-moi des pilules roses/Donne-moi tout ce que t’as, donne-moi ma dose/Painkiller. Quand j’ai trop bu, le lendemain de veille, la douleur me sort du sommeil/Je ne pourrais pas dire tout ce que j’ai consommé hier/Ma tête résonne, un hymne à l’enfer/Painkiller. Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui avec ma blonde, on dirait une hyène, elle n’est plus du monde/Elle m’engueule avant d’aller se coucher/Mes pilules, elle les a terminées/Painkiller. Codéine, acétaminophène, fentanyl, ibuprofène/À genoux, mon signe de croix Bayer, je prie le ciel pour un meilleur pusher/Painkiller.
8.
Viens donc danser ma jolie, c’est le temps de célébrer, le français et l’Acadie, les racines et la fierté/Je veux danser toute la nuit, tes mots doux me font d’l’effet et ta langue, j’en ai envie, fais-moi chanter, s’il te plait J’ai le goût de l’Acadie, de la Nouvelle-Orléans/Le Tintamarre fait bien du bruit, le 15 août à Shippagan. J’veux tes anches ma jolie, sur un beat Bo’ Didley, dans ma langue, j’me l’approprie, mes racines sont métissées/Y’était temps que tu allumes, prends mes hanches, elles sont pour toi/Ton cœur bleu faut que tu l’assumes et qu’tu fasses les premiers pas J’ai le goût de l’Acadie, de la Nouvelle-Orléans/Le Tintamarre fait bien du bruit, le 15 août à Shippagan. Je veux marier une Hay Baby, RadioRadio dans le jacuzzi, faire à Lisa un Kraft Dinner, saouler Cayouche au bootlegger Ma guitare, elle a appris avec un vieux Bostonnais, zanyko, blues et country et en français, s’il vous plait J’ai le goût de l’Acadie, de la Nouvelle-Orléans/Le Tintamarre fait bien du bruit, le 15 août à Shippagan.
9.
Je te vois plus le regard, je te sens plus, j’ai l’impression que je t’ai déjà perdue Je le sais bien qu’y en a pas d’autre, tu me connais, je ne suis pas jaloux/La lourdeur de tes silences, de jour en jour, me rend fou/Ne me dis pas que tu m’aimes, je voudrais encore le sentir/Si on récolte ce que l’on sème, j’ai bien mérité le pire. La passion s’enfuyant de tes yeux, tout lentement/Impuissant, je te vois te sauver de mes bras en courant. Je te vois plus le regard, je te sens plus, j’ai l’impression que je t’ai déjà perdue Vivre ensemble, tu m’évites, quand j’t’autour, tu respires plus/C’est si froid dans notre lit, aussi bien dormir dans la rue/Je me sens tellement raté, tu t’en fous, t’es faite en bois/Il faut me faire à l’idée, que demain, tu ne seras plus là. Je te vois plus le regard, je te sens plus, j’ai l’impression que je t’ai déjà perdue.
10.
Crémazie 03:12
Sur la rue Crémazie, j’ai pas tout de suite sonné T’avais dit : « Viens lundi, mes enfants seront couchés » Je n’ai pas fait un bruit, j'pouvais plus résister Mon cœur pompait d’envies, enfin te retrouver sur la rue Crémazie. Sur la rue Crémazie quand tu m’as embrassé, J’ai bien vite compris ce qui allait arriver Nous n’étions plus amis, l’amour sur le plancher Il était loin de lit, nous étions trop pressés sur la rue Crémazie. Sur la rue Crémazie, la pluie a commencé C'est là que tu m’as dit «Nos vies sont compliquées» Bien avant l’autre lundi, j’y suis vite retourné Mon cœur, tu me l'as pris, pour le temps d’un été sur la rue Crémazie.
11.
Je me sens tellement seul, la chaleur ne fonctionne pas/Je me sens tellement seul, il fait si froid sans toi/J’ai chauffé ma Mustang, quand t’étais pas là. Je vais lever ton capot, voir ce que t’as en dedans/Je vais lever ton capot, tu coûtes cher de carburant/J’ai chauffé ma Mustang, quand t’étais pas là. Mon pays c’est l’hiver, l’auto n’est pas branchée/Mon pays c’est l’hiver, au frette au moins de janvier/Quand ma blonde est partie, tout seul dans le lit. La batterie est à plat, le courant ne passe pas/La batterie est à plat, il faut booster ce char-là/J’ai survolté ma Mustang, quand tu n’étais pas là. Un barrage policier, allez-vous m’laisser passer/Un barrage policier, j’espère pas me faire pogner/Au volant d’ma Mustang, à enfin te chauffer. Je me sens tellement seul, la chaleur ne fonctionne pas/Je me sens tellement seul, il fait si froid sans toi/J’ai chauffé ma Mustang, quand t’étais pas là.
12.
Finir 01:35
Je suis en panne de sens, y’a plus rien qui avance, Le pawn-shop a racheté mes rêves d’enfance, Je vais finir au fond du fleuve. On ne vend plus de disques, on ne vend plus de livres, Le français d’icitte ne va pas survivre, Ma langue dérive au fond du fleuve. Des jeunes gênés d’être nationalistes, Y’a encore des cents, c’est la paye des artistes, Ma fierté coule au fond du fleuve. Les vieux cesseraient de mourir, de trahir, de fuir, Personne n’écouterait ce qu’ils ont à nous dire, Trop d’histoires finissent au fond du fleuve, Notre histoire finit au fond du fleuve.

about

«‘Le fond du fleuve’ mérite que l’on s’y attarde, que l’on prenne le temps de savourer la verve poétique de son auteur-compositeur, l’énergie de ses mélodies, dont certaines nous restent en tête longtemps. Un bel album à écouter en parcourant le Québec cet été.»
-Jean-Marc Gaudreau, Québec Info Musique.

« Un album vivant, rythmé aux arrangements fabuleux et à la voix grave légendaire de Charles Perkins. Imaginez leur performance sur scène; un bouillonnement d’énergie qui vous transportera dans un « Road Trip musical » bourdonnant longtemps dans vos oreilles. »
-Marie-Josée Boucher, Info-Culture

credits

released May 30, 2017

Marie Dubois, Steve Bergeron, Gilles Potvin, Denis Germain, Charles Perkins Cauchon
Avec la participation de Jay Sewall à l’harmonica.
Œuvre de la pochette par Boutet, artiste sculpteur digital. Graphisme par Steve Bergeron.
Enregistré et mixé au Studio 53. Masterisé par Sylvain Dominic.

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Charles Perkins et Troisième avenue Quebec, Québec

Troisième avenue est un groupe de musique francophone mixte de Québec qui donne dans le pop-rock avec une saveur country alternatif.

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